Crédit Agricole d’Aquitaine | 3 questions à Jack Bouin

« Notre destin est lié au développement de l’Aquitaine »
Avec près de 900 000 clients et 220 agences en ville comme dans les cantons les plus reculés, le Crédit Agricole Aquitaine se veut plus que jamais la banque « près de chez vous ».
Selon Jack Bouin, directeur général, c’est aussi une banque coopérative et mutualiste qui sait détecter les filières d’avenir sur le territoire et prendre des risques pour les accompagner.
Quelles sont les spécialités et les valeurs du Crédit Agricole d’Aquitaine ?
Nous sommes d’abord une banque et un assureur, mais l’immobilier fait également partie de nos métiers, d’autant qu’il représente en moyenne 70% du patrimoine de nos clients.
Nous sommes présents sur toute la filière, depuis l’emprunt immobilier jusqu’à la construction, en passant par la recherche de logements avec Square Habitat.
A Bordeaux, nous avons gagné il y a six mois un concours portant sur l’aménagement de la zone de Brazza, avec un opérateur de logements sociaux et de bureaux.
Nous nous sentons concernés par le développement de la région.
Notre territoire est naturellement limité à la Gironde, au Lot-et-Garonne, aux Landes et à une petite partie du Gers.
Contrairement aux banques traditionnelles, nous jouissons d’une totale autonomie : les décisions qui concernent nos clients aquitains sont toutes prises en Aquitaine, sur le terrain. Etre une banque régionale, c’est une grande responsabilité : notre destin est lié au développement de ce territoire.
La situation des marchés en ce début d’année rend-elle votre banque plus frileuse ?
Les banques frileuses, je ne sais pas ce que c’est ! Notre métier, c’est précisément de prendre des risques, de les partager avec nos clients.
En 2014, le Crédit Agricole d’Aquitaine a fait 120 millions de résultats alors qu’il a enregistré un coût du risque de 50 millions d’euros, c’est dire !
Cette même année, nous nous sommes associés à des investisseurs pour mobiliser des capitaux afin de soutenir le Groupe Gascogne, une institution landaise de la filière bois, qui menaçait de fermer.
2 000 emplois ont été sauvés.
Enfin, plutôt que redistribuer à des actionnaires les bénéfices que nous faisons, notre banque coopérative conserve 90% de ses résultats pour continuer d’investir et accompagner les projets de ses clients et de ses partenaires.
Justement : qui sont vos clients ?
Le Crédit Agricole d’Aquitaine est le premier banquier des entreprises.
Historiquement actifs dans les secteurs agroalimentaire, forestier, immobilier et maritime, nous avons récemment pris la décision de nous rapprocher de filières d’avenir génératrices d’emplois comme le numérique, l’aéronautique, l’économie de l’environnement, la santé et les biotechs.
Nous soutenons les entreprises dès leur création (via l’aide que nous apportons aux pépinières, notre partenariat avec les chambres consulaires, etc) et tout le long de leur développement jusqu’à leur transmission.
Nous sommes bien sûr présents aux côtés des particuliers, mais aussi des collectivités et des pôles de compétitivité régionaux. On veut avant tout être utile à notre territoire.
Le saviez-vous ?
Le Crédit Agricole d’Aquitaine est le banquier de 80% des viticulteurs et 80% des Grands Crus Classés bordelais.
Chiffres clés
> Nombre d’agences : 220
> Nombre de clients : 900 000
> Nombre de collaborateurs : 2 560
> Produit net bancaire en 2014 : 540 millions d’euros
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Pour mieux connaître Jack Bouin
60 ans. Marié, deux enfants, quatre petits enfants
Parcours scolaire et professionnel
« J’ai commencé au Crédit Agricole de Charente-Maritime le jour de mes 18 ans ! Ensuite, j’ai gravi les échelons. Je suis notamment passé par les postes de Directeur Général Adjoint dans le Morbihan, en Touraine et Poitou, puis de Directeur Général pendant sept ans dans le Finistère. J’occupe depuis deux ans le poste de Directeur Général du CA Aquitaine, en même temps que celui de secrétaire général adjoint de la Fédération Nationale du Crédit Agricole. »
Sa devise : « Progresser et faire progresser les autres ».
Ce qu’il préfère dans son travail : « Etre auprès des autres, les faire grandir et apporter ma contribution à leur réussite. »
Son livre de chevet : Les livres de Yasmina Khadra et Isabel Allende.
Un autre métier : Journaliste sportif spécialisé dans le rugby, le handball ou le ski. Trois disciplines que j’ai beaucoup pratiquées.
Une construction qu’il aurait aimé financer : Le pont de l’île de Ré.
Son prochain voyage : « Chili et Brésil pour le travail, les Antilles pour le repos… »
Son péché mignon : « Le vin de Bordeaux… devant un match de rugby, c’est le bonheur ! »
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