ERDYN | 3 questions à Mathieu Bacquin associé

[h3] Erdyn, spécialisé dans le conseil en innovation, a ouvert son antenne Sud-Ouest à Pessac au printemps 2012.[/h3]
Ce cabinet, qui couvre les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes et Limousin, annonce une croissance à deux chiffres : Matthieu Bacquin et ses collaborateurs détectent les technologies de demain et les marchés qui pourront les diffuser…
Quelle est la spécialité de votre cabinet ?
Conseillers en innovation, nous apportons une technologie nouvelle vers un marché qui la diffusera, mais nous faisons aussi l’inverse : partir de marchés pour en tirer des technologies innovantes. Autrement dit, nous sommes capables d’aider les entreprises et les grands groupes à identifier les technologies qu’ils ont besoin d’intégrer, mais ne savent pas encore développer en interne. Vice versa, Erdyn conseille les entreprises en mode « techno-push » (start-up, laboratoires de recherche, universités…) à diffuser leurs découvertes, à leur donner une déclinaison économique.
Quels secteurs font le plus volontiers appel à vos services ?
Dans le Sud-Ouest, nous travaillons avec de grands noms de l’Aéronautique/Spatial/Défense (ASD), comme Airbus, la Sogerma ou le groupe Etienne Lacroix.
Cependant, Erdyn œuvre pour tous types de technologies dans tous les secteurs.
Pour une raison simple : les technologies que nous accompagnons sont susceptibles d’intéresser de nombreux marchés. Les innovations ne connaissent pas de frontières et il existe dans le monde entier des entreprises capables de les intégrer.
Un exemple : nous suivons la start-up Olikrom installée à Pessac, qui développe une technologie révolutionnaire à base de pigments intelligents. Insérés dans des peintures ou des polymères, ils changent de couleur au contact de la chaleur, du froid, de la pression, etc.
On peut imaginer tout un tas d’applications pour cette innovation : un coup d’oeil sur une pièce d’avion fragile, recouverte de peinture « intelligente », pourrait nous dire si elle a subi un choc. Un simple contrôle visuel sur une étiquette de grand vin informerait un négociant sur l’éventualité d’un choc thermique pendant le transport…
Quels sont les profils des collaborateurs ERDYN ?
Le profil idéal, c’est l’ingénieur ou le docteur en sciences ayant bénéficié d’une première expérience dans l’industrie, qu’il complète avec une compétence acquise en business school (type MBA, Master spécialisé, etc). En Aquitaine, comme dans toutes les régions de France, il existe des IAE (Institut d’Administration des Entreprises) qui délivrent des masters de management des entreprises. Beaucoup d’ingénieurs y achèvent leur formation. Je lance cependant un appel : il manque encore à Bordeaux une école de commerce qui créerait un master centré sur l’innovation, comme c’est déjà le cas à l’EM Lyon (Ecole de Management), à l’université Dauphine ou à la Toulouse Business School.
ERDYN Sud-Ouest, c’est :
– 4 collaborateurs.
– Un CA de 400 000 euros en 2013
[alert alert_type= »info » ]
Mathieu-Bacquin---ERDYNPour mieux le connaître
Matthieu Bacquin
37 ans, né à Paris, fils d’un couple franco-néerlandais. Vit en couple.
 
Parcours scolaire et professionnel
Ingénieur Polytech’Lille, master HEC entrepreneur
Un bref passage chez EADS Innovation Works (2000-2001)
Salarié du cabinet Goyheneteche – conseil en innovation (2001-2006)
Associé Erdyn depuis 2006
Sa devise : «Tous gagnants»
Ce qu’il préfère dans son travail : « Mon moteur, c’est faire réussir mes clients et mes collaborateurs ».
Son livre de chevet : « La part de l’autre » d’Eric Emmanuel Schmitt
Un autre métier : «Psychologue, ça m’aurait bien plu»
Une personne qui l’inspire : «Je suis une éponge : tout et tout le monde m’inspire»
Une invention qu’il aurait aimé trouver lui-même : «L’invention m’intéresse moins que sa diffusion. Faire un enfant c’est facile, l’élever : voilà la véritable difficulté et la promesse de réussite.
Mon dada, c’est transformer l’idée en business»
Son prochain voyage : Le Japon.
Une phobie : Le vide.
Des hobbies : Les sports de glisse, le développement de business.
Son péché mignon : Un Château Poujeaux (Moulis en Médoc).
[/alert]
Crédit photo : ERDYN

DERNIÈRES
ACTUALITÉS