ECONOCOM | 3 questions à Benoit Rétif

Benoît Rétif : « La mutation numérique est en marche dans les entreprises »

Econocom est un groupe européen créé en 1974 par Jean-Louis Bouchard, un ancien d’IBM, sous le nom d’Europe Computer Systèmes (ECS).
Aujourd’hui, Econocom a créé un modèle innovant, la galaxie Econocom, constituée de la Planète Econocom, activités historiques possédées à 100% par le groupe, autour de laquelle gravitent des Satellites, petites et moyennes entreprises très performantes dans leur domaine d’expertise, dans lesquelles les entrepreneurs dirigeants et souvent fondateurs, conservent une part significative du capital.
Dans le grand Sud-Ouest, Benoît Rétif, Directeur régional, note un réel dynamisme autour du numérique, même s’il reste encore beaucoup à faire pour généraliser les pratiques digitales en entreprise et dans les collectivités.

Quels sont les métiers d’Econocom ?

Nous proposons une combinaison unique de compétences, alliant maîtrise technologique et innovation financière.
Au-delà des 3 métiers historiques du groupe que sont la Gestion administrative et financière des actifs numériques, le Sourcing de produits et solutions (distribution d’équipements digitaux), et les services aux infrastructures (applicatifs et solutions métiers), nous avons acquis de nouvelles expertises, indispensables à nos clients.
Ces sociétés que nous appelons « satellites », positionnées sur des marchés à fort potentiel, nous permettent d’être à l’avant-garde des domaines incontournables de la sécurité, des applications web et mobiles, des solutions digitales et du conseil en transformation digitale.

La Métropole grandit : avez-vous de plus en plus de clients locaux ?

Notre cible est composée des ETI et Grands Comptes.
Or, la Gironde abrite peu de grands donneurs d’ordre, dont les sièges restent parisiens pour la plupart.
Toutefois, le développement de Bordeaux attire de plus en plus d’entreprises importantes, dont certaines sont déjà clientes d’Econocom :
dans l’Aéronautique-Spatial-Défense, les secteurs de la banque, de la santé ou de l’immobilier.
La métropolisation est pour nous un relais de croissance.
J’ai le sentiment que les pouvoirs publics ont initié à Bordeaux depuis des années une véritable dynamique autour du numérique.
Une communauté s’est créée pour favoriser la mise en relation entre start-up et entreprises.
C’est un environnement bénéfique pour tous.

Vous venez d’éditer un baromètre des pratiques digitales en 2015.
Quels sont les progrès à faire dans ce domaine ?

L’étude met surtout en évidence l’écart entre la perception de l’avancée de la mutation numérique et la réalité dans les entreprises.
Ainsi, 58% des collaborateurs pensent que leur entreprise peut mieux faire dans ce domaine.
Il existe un décalage entre les pratiques digitales au travail et dans la sphère privée : partout, chez nous, en vacances, pendant nos déplacements, le numérique nous accompagne. Portables, tablettes, smartphones et objets connectés ont envahi nos vies.
L’innovation foisonnante dans laquelle baigne notre sphère privée semble avoir du mal à pénétrer au sein des organisations.
Notre baromètre confirme que le monde professionnel présente un grand nombre d’axes d’amélioration pour prétendre être en phase avec les attentes, et parfois les impatiences, des collaborateurs et des clients.
Une structure qui veut évoluer doit donc sans cesse acquérir de nouvelles expertises indispensables à ses clients.

C’est d’ailleurs l’un des défis qu’Econocom relèvera en 2016 : nous voulons continuer d’accélérer notre stratégie de développement sur les marchés à fort potentiel, en attirant et en intégrant dans notre galaxie des structures à forte valeur ajoutée.

L’autre enjeu, c’est le recrutement : à Bordeaux, nous recherchons en priorité des commerciaux et des gens avec un réel savoir-faire autour du digital, plutôt dans le monde applicatif ou sur du développement de projets.
Très vite, la centaine de collaborateurs de notre bureau mérignacais pourrait s’étoffer.
[Il l’a dit] « L’image positive de Bordeaux rejaillit sur ses entreprises »
« Nous sommes avant tout membres de Bordeaux Gironde Investissement pour encourager cette formidable initiative qui développe l’attractivité de notre territoire.
L’image positive d’une ville rejaillit forcément sur celle des entreprises qui y sont implantées et leur ouvre des opportunités de business.
Par ailleurs, l’installation de nouveaux talents à Bordeaux est une chance supplémentaire de renforcer nos compétences.
Au final, les clients y trouvent une valeur ajoutée. »

Nombre de salariés : 100 à Mérignac – 6 500 en France – 9 000 dans le monde.
Chiffre d’affaires : 2015 – 2,3 milliards d’euros
Pour mieux le connaître
40 ans, né à Saumur. Marié, deux enfants.
Parcours scolaire et professionnel

  • 1998 : Sup de Co Bordeaux
  • 1998-2000 : commercial chez Kaptec, opérateur télécom bordelais.
  • 2000-2003 : commercial auprès des grands comptes chez NEC, un constructeur informatique.
  • 2003 : chargé du développement commercial chez ECS (Europe Computer Systèmes) à Toulouse.
  • 2007 : pilote la création d’une filiale d’ECS en Roumanie.
  • 2010 : directeur d’agence chez ECS Bordeaux, rachetée depuis par Econocom.
  • 2011 : directeur régional (grand Ouest) chez Econocom.
  • Sa devise dans le travail : « Prendre du plaisir »
  • Ce qu’il déteste : La mauvaise foi et les personnes négatives.
  • Un autre métier : Médecin ou guide de haute montagne.
  • Dans ses favoris internet : « Le site de l’UBB, des Girondins de Bordeaux, du journal Sud-Ouest… et de ma banque. »
  • le livre qu’il recommande : Mon traître et Retour à Killybegs, de Sorj Chalandon
  • Un voyage : Les Alpes, chaque été.
  • Ses hobbies : Le sport en général, la course à pied en particulier.

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